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  • Comment devenir plus tolérant ?

    Les comportements d'autrui semblent être comme un poison dans votre quotidien ? Quotidiennement, à votre insu, vous jugez, classifiez, mettez dans des cases tous les événements que vous percevez. C'est un mécanisme de survie inhérent au rôle du mental qui a été développé silencieusement au fil des années : « la pensée subjective ». Cette pensée subjective est devenue, doucement mais sûrement, le filtre à travers lequel passe chaque instant perçu. Sans temps de conscience intermédiaire entre le fait et le jugement, la vie intérieure est conditionnée, piégée par ce type de schéma mental semblant instantané. Cette raison, simple, explique que chaque jour, vous vivez intérieurement intensément : Son comportement est insupportable ! Elle parle pour ne rien dire. Son arrogance m'agace de plus en plus. Elle ne me respecte pas. Il se prend pour qui ?! Elle veut être au centre de l'attention, c'est énervant ? La liste est bien entendu non exhaustive et il n'est nul doute que vous pourriez multiplier les exemples de pensée subjective dirigés vers autrui que vous vivez malgré vous au quotidien. Si vous prenez un instant pour réfléchir à des expériences de ce type et que vous vous interrogez sur les conséquences de chacune d'elles au moment où elles ont émergé, vous vous rendez compte que cela a altéré votre perception non seulement de la personne, mais aussi peut-être « gâché » ou rendu « difficile » une partie ou le reste de la journée, des jours qui ont suivi ou des interactions qui ont suivies avec ces personnes. Il est maintenant sage de se poser cette question : «  Si la pensée subjective est la cause de ces schémas quotidiens, comment la faire cesser ?  » Premièrement, sachez qu'il n'est pas productif de vouloir faire cesser la pensée subjective. L'exemple est assez trivial mais assez connu du grand public pour vous permettre de comprendre ce propos : «  Ne pensez pas à éléphant.  » C'est contre-productif. Faites de la pensée subjective votre alliée Plutôt que de chercher vainement à faire la guerre à un mécanisme solidement ancré, vous pouvez choisir d'emprunter un chemin de Paix. Ce chemin se déroule en plusieurs étapes et n'a pas pour but premier la cessation de la pensée subjective. Si tel changement devait se produire, il ne serait qu'une simple conséquence de l'application de la méthode qui vous sera bientôt détaillée. Pour pouvoir évoluer intérieurement, il faut tout d'abord avoir conscience. Sans conscience, comment pourriez vous aider une personne alcoolique qui ne s'est pas avoué avoir un problème de consommation d'alcool ? C'est impossible. Pour évoluer, il faut avoir conscience que quelque chose doit changer. Si vous avez lu attentivement les lignes précédentes, vous avez maintenant conscience et êtes prêts à évoluer, sous réserve que vous en ayez envie bien évidemment. Nul ne saurait être contraint par la force à son évolution personnel. Tout changement majeur vient de Soi. C'est un choix personnel. Si ces dernier propos vous heurtent, je vous invite à prendre un moment pour méditer sur ceci : Il est dit que l'être qui fût battu pendant l'enfance aura des prédispositions à battre autrui une fois adulte. Pour expliquer cela on évoque l'apprentissage d'un mode de communication basé sur la violence et acquis durant l'enfance par exemple. A contrario, il est aussi très possible que ce même être, ayant souffert durant l'enfance choisisse de ne pas répéter ce qu'il a subit car, ayant vécu, il ne souhaite le faire vivre à personne. Dans chacun de ces scénarios, c'est un choix personnel. Qu'il soit conscient ou non. Il est important de comprendre qu'au bout de la chaîne des décisions, le choix final pour nous-même nous revient toujours. La méthode que vous allez découvrir est simple, accessible à chaque personne de bonne volonté et de courage. Elle vous permettra à coup sûr de développer ce qui est communément appelé «  Tolérance  ». Notez que la Tolérance développée au travers de cette technique peut être qualifiée de « saine » puisqu'elle ne propose à aucun moment de refouler, ou forcer l'acceptation d'une situation. On parle bien ici de «  Tolérance  » et non pas «  d'Acceptation  », même si la première mène sûrement à la seconde dans sa forme « saine » elle aussi. Il est précisé plus haut que la méthode est accessible si vous avez la volonté et le courage. La bonne volonté sera nécessaire car personne ne saurait vous contraindre à faire l'effort nécessaire pour appliquer la méthode. Notez que l'effort sera surtout demandé dans les premiers temps puisqu'au fur et à mesure des jours, l'habitude s'installera et l'effort nécessaire sera d'abord moindre puis inexistant. A ce moment là, la Tolérance sera installée durablement en vous et toutes les conséquences qu'elle apporte avec elle simplifieront grandement votre quotidien. Vous aurez également besoin de courage. Le courage d'oser être honnête envers vous-même, et c'est souvent là le réel challenge. Quel que soit le courage dont vous disposez en lisant ces lignes, la bonne volonté vous aidera à le développer, pour peu que vous essayiez vraiment. La méthode pour développer sainement la Tolérance Cette méthode consiste à créer une rupture dans le schéma de pensée subjective au moment où celui-ci est rendu conscient. Grâce au choc produit, la pensée est détournée de son cycle émotionnel habituel afin d'être portée vers l'introspection. Autrement dit, au lieu de prendre un stimuli extérieur, faire naître une émotion à l'intérieur et la projeter vers l'extérieur, le stimuli extérieur servira de moteur à une meilleure compréhension de vous même. La pensée subjective devient alors une alliée de choix vers une meilleure compréhension non seulement de vous-même, mais aussi de l'autre. A ce prix, la Tolérance se développera à coup sûre en tout être qui s'offre d'appliquer cette méthode. Énoncé simple ne signifie pas application facile. Selon vos prédispositions à l'introspection, le courage et l'honnêteté envers vous-même dont vous disposez, les début pourront être laborieux. Ce n'est pas grave, pardonnez ce cliché mais, c'est en forgeant qu'on devient forgeron. Plus vous vous appliquerez quotidiennement à appliquer la méthode et plus ce sera aisé, jusqu'à sembler faire partie de votre nature. Déroulé de la méthode : Lorsque vous jugez négativement le comportement d'autrui, posez vous cette question : « A quel(s) moment(s) dans ma vie ai-je également agis ainsi dans une forme ou une autre ? » La méthode est aussi simple que ça. Interrogez vous. Interrogez vous réellement et faites preuve d'honnêteté envers vous-même. N'ayez pas peur de vous faire horreur ou de vous agacer. C'est à ce prix que les bénéfices de la méthode naîtront. Une personne semble toujours ramener la conversation à elle. N'ai-je pas moi-même déjà eu ce genre de comportement ? Si, ça m'arrive lorsque je suis avec un tel. Mon enfant est incapable de gérer la frustration quand on lui refuse quelque chose et il se met en colère. Quand ai-je déjà agis ainsi ? Ah oui… C'était il n'y a pas si longtemps en plus. Cette personne n'arrête pas de parler mal des gens dans leur dos ! Quand est-ce que j'ai mal parlé des gens dans leur dos ? Je me souviens… D'une expérience similaire naît la compréhension. De la compréhension naît la Tolérance dans une forme saine. Ne vous frustrez pas si c'est difficile au début de l'appliquer, ou même de penser à mettre en place la méthode. Souvenez vous que la volonté permettra peu à peu de multiplier les expériences et tranquillement, sans heurt, l'habitude et l'aisance s'installeront. Soyez honnête et conscient que pour un même fond, une infinité de forme peut être exprimée. L'enfant fait une colère car il n'a pas eu le droit de manger du chocolat avant de manger. Comment étiez vous lorsqu'on vous a refusé vos congés ou un promotion ? Lorsque la conscience naît que nous aussi, nous avons été ainsi à un ou des moments du passé alors il se passe un changement intérieur spectaculaire . Mais ça, c'est à vous de le découvrir par l'expérience. Si vous souhaitez aller plus loin dans la compréhension de vous-même et la découverte des moyens simples, efficaces et applicables par tous pour sortir de la souffrance quotidienne, notre formation " Auto hypnose et hygiène de vie avec l'hypnose " est faites pour vous. Thomas Oudinot Institut de formation aux Arts hypnotiques (IFAH)

  • Comment ne plus subir les émotions au quotidien ?

    « Tu n'as aucun besoin de contrôler tes émotions. Les émotions sont naturelles, elles passent comme la météo qui change. Parfois c'est de la peur, parfois de la tristesse ou encore de la colère. Les émotions ne sont pas un problème. » Dan Millman, « Le Guerrier Pacifique » La mécompréhension de Soi même est la cause principale de la souffrance morale. Nous disons « mécompréhension » car si la conscience de Soi est installée alors la connaissance des mécanismes en jeu à chaque instant permet de se responsabiliser et ainsi de devenir libre vis à vis des émotions engendrées par les événements. A travers les mots qui vont suivre, l' IFAH vous propose d'apprendre à mieux comprendre les phénomènes en jeu dans la naissance d'une émotion et vous offre ainsi de devenir plus conscients de vous-même. Ainsi, vous saurez comment ne plus subir les émotions au quotidien. Qui ne s'est jamais entendu tenir des propos tels que : « Je suis triste. » « Je suis en colère. » Le langage verbal spontané que nous utilisons est une mine d'information merveilleuse pour permettre de comprendre les mécanismes à l’œuvre au moment où nous nous exprimons. Lorsque « Je suis triste » est exprimé, cela m'enseigne qu'au moment où je parle, je me suis identifié à la tristesse, au point de penser être elle. A ce moment là, « être triste » prend une valeur similaire à « mon prénom », « l'emploi que j'occupe », et toutes les choses auxquelles j'ai choisi de m'identifier. « Je suis Elhanna, je suis étudiante, je suis triste. ». Cette situation peut mener à une difficulté de se libérer de la tristesse. Inconscient des mécanismes en jeu, il devient peu aisé de se libérer de l'émotion à laquelle je me suis identifié, et, le temps aidant à renforcer la croyance en l'identification, tout comme « Je suis Elhanna, je suis étudiante. », « Je suis triste. » Nous pourrions comparer ce mécanisme à des pierres et rochers de différentes tailles croisés quotidiennement : Nous en voyons une certaine quantité, et puis nous en mettons dans notre sac à dos. Nous en choisissons volontairement certains, en prenons d'autres à force de les croiser. Parfois, autrui semble nous en remettre de force et nous finissons par les accepter. Et puis il arrive que nous échangions avec d'autres que nous avions déjà. Le fait commun à toutes ces pierres dans « le sac à dos de l'identification » est qu'au final, nous finissons par les accepter et marcher avec et ce contenu devient ce que je crois être « Qui je suis. ». Comment naissent les émotions ? Lorsqu'un événement se produit, une émotion lui est instantanément associée. La plupart des gens subissent ce mécanisme par inconscience de sa mise en œuvre. L'émotion associée à l'événement qui se produit est déterminée par le jugement que l'on porte instantanément sur celui-ci. Ce jugement est lui-même fonction de notre état émotionnel du moment, nos expériences passées, etc... Par exemple : Lorsque j'étais plus jeune, je me suis fait mordre par le chien de mes voisins alors qu'il n'était pas attaché sur leur terrain. Aujourd'hui, je vois un chien sans laisse dans un parc, le corps se tend, j'ai peur. J'en conclu que « j'ai peur des chiens ». Dans cet exemple, l'expérience passée avec le chien du voisin fait qu'aujourd'hui la personne subit les événements impliquant des chiens non attachés. De là naît l'identification à la peur des chiens. Cela illustre un mécanisme déterminant dans la naissance des émotions : Certaines émotions sont vécues « tellement fort » qu'elles nous marquent et s'ancrent en nous. Tout comme le chien du voisin qui nous a mordus, les événements associés à ce type d'expérience émotionnelle suffisent à déterminer l'émotion qui naîtra dans certains contextes et type d'événements une fois ancrées en nous. Mais alors, comment ne plus subir les émotions au quotidien ? Comment ne plus s'identifier aux émotions lorsqu'elles sont ressenties fortement ? Il existe une méthode simple, applicable par tous. Au début, elle peut demander un réel effort puisque c'est une rééducation des mécanismes mentaux. Avec le temps, cela deviendra naturel et vous serez alors plus conscients de vous-même, du monde qui vous entoure et votre perception des événements sera paisible. Voici la première phase de cette méthode : Lorsqu'un événement donne naissance à une émotion ressentie fortement en vous se produit, commencez par ressentir le mieux possible le contact de la plante de vos pieds avec le sol. Puis observez cliniquement des événements en jeu et énumérez les mentalement sans utiliser le « Je ». Si nous reprenons la scène de l'exemple précédent : « Un chien court au loin, il n'est pas tenu en laisse. » « De la peur est ressentie. » « Il court après la balle qui vient de lui être lancée. » « Un vélo passe. » « Des enfants jouent au ballon dans le parc. » Cette phase a pour but de faire prendre conscience d'une scène plus grande que celle que propose l'émotion lorsqu'elle est subie. Elle permet également de transformer notre intérieur en l'éduquant à une nouvelle perception des événements qui se déroulent à chaque instant. Prenez ensuite conscience de comment vous vous sentez maintenant, après avoir effectué la première phase de la méthode. Si l'émotion initiale n'est plus (la peur dans notre exemple), la seconde phase n'est pas nécessaire. Si l'émotion initiale est toujours ressentie, alors passez à la seconde phase de la méthode : Posez-vous cette question : « Est-ce la première fois que cette émotion est ressentie dans un contexte similaire ? » A ce moment-là, prenez conscience/souvenez-vous de comment cela s'est déjà produit une ou plusieurs fois dans des contextes similaires. Soyez conscients que l'émotion a été ancrée dans le passé et cherche à s'exprimer dans le présent, mais qu'en aucun cas, elle n'est liée aux événements qui se déroulent actuellement. Si le chien de mon voisin m'a mordu quand j'étais jeune, le chien qui court actuellement dans le parc n'a aucun rapport avec cet événement du passé emprunt de peur. Répétez ensuite la première phase et fixez votre attention sur le contact entre la plante des pieds et le sol. Résumé de la méthode : Comment ne plus subir les émotions au quotidien ? Phase 1 : Intention fixée sur le contact entre la plante des pieds et le sol. Énumération des événements se déroulant maintenant. Prise de conscience de ce qui est ressenti après l'énumération. Si l'émotion n'est plus ressentie, revenez à la conscience des pieds sur le sol, sinon passez à la phase 2. Phase 2 : Prise de conscience / souvenir que l'émotion est née dans des événements similaires mais différents dans le passé. Énumération des événements se déroulant maintenant. Intention fixée sur le contact entre la plante des pieds et le sol. Si vous désirez allez plus loin sur le chemin de la conscience de vous-même et mieux vivre le quotidien, notre formation « Autohypnose et hygiène de vie avec l'hypnose » est faite pour vous. Thomas Oudinot, formateur principal de l'Institut de formation aux arts hypnotiques ( IFAH )

  • L' IFAH : une école de Présence

    « Lorsque vous entrez dans le Présent, vous sortez du contenu de votre mental. L’incessant flux mental ralentit. Les pensées n'absorbent plus toute votre attention, ne vous aspirent plus complètement. Des écarts surviennent entre les pensées – Ampleur, calme. Vous commencez à voir que vous êtes plus vaste et plus profond que vos pensées. » Eckhart Tolle, « L'art du calme intérieur ». L'Art de la Présence : L' IFAH se prétend « École de Présence », mais qu'est-ce que cela signifie ? L'Art de la Présence est enseigné de manière claire, accessible et efficace dans toutes les formations que nous offrons. La Présence est le fondement de notre école. L'enseignement de sa pratique est adapté au programme de chaque formation. C'est grâce à lui que vous pourrez expérimenter par vous-même l'efficacité des techniques que nous vous transmettons et que vous deviendrez autonomes dans leur pratique. Au delà d'offrir un enseignement technique de qualité pour permettre à nos élèves de pratiquer de manière efficace, et autonome, la motivation à enseigner l'Art de la Présence est plus profonde. Pour comprendre le choix de faire de cet Art le fondement de notre pratique, nous pouvons citer Gustav Meyrink dans « Le visage vert » : « Il n’est rien dont l’homme ne soit aussi fermement convaincu que d’être éveillé ; alors qu’en réalité il est captif d’un filet de sommeil et de rêve qu’il a confectionné lui-même. » Dans nos formations, nous aspirons à vous permettre de devenir conscient, de vous-même et du monde qui vous entoure. De sortir de ce « filet de sommeil et de rêve » que vous avez « confectionné » vous-même. L'Humain moderne souffre. Il subit son quotidien, inconscient des mécanismes qu'il a lui même conçus. L'Art de la Présence permet de sortir de cette inconscience, d'acquérir Lucidité et liberté. De devenir conscient de Soi et du monde qui nous entoure. Par cette conscience acquise, nous devenons responsables de nos choix et décidons de souffrir ou non. Voici donc le premier but que s'est fixé notre école : Accompagner ses élèves dans l'Art de la Présence afin de leur permettre d'acquérir les clés de leur Bonheur, de la connaissance d'eux-mêmes et de leur plein potentiel. Thomas Oudinot, Formateur principal de l'Institut de formation aux Arts hypnotiques (IFAH)

  • Comment arriver à pardonner ?

    Vous est-il déjà arrivé de sentir qu'on vous manquait de respect ? De vous sentir trahis, blessé, humilié, dévalorisé, abusé, trompé, violenté, ou encore délaissé par quelqu'un ? De ressentir ces choses tellement fort que les événements semblent vous avoir marqué, changé. Peut-être vous êtes-vous replié sur vous-même dans l'espoir de ne plus jamais revivre ça. Peut-être que la colère et la rancœur, la tristesse, la peine, la haine conditionnent vos vies et vos pensées depuis. Ou bien peut-être avez-vous perdu toute confiance en vous. Est-ce que lorsque vous pensez à avancer, tourner la page et continuer votre vie, libre, des pensées de ce type tournent dans votre tête ? : « J'ai essayé de lui pardonner, mais je n'y arrive pas… » « J'ai tout fait pour lui pardonner mais rien n'y fait, je n'arrive pas à faire comme s'il ne s'était rien passé… » « Après tout ce que cette personne m'a fait, comment pourrais je lui pardonner ? » Si tel est le cas, alors laissez moi vous partager un secret : « J'ai pardonné » est conjugué au passé composé de transformations intérieures. » Par où commencer pour réussir à pardonner ? Il faut commencer par comprendre que, lorsque le besoin de « Pardonner » se fait  sentir, c'est qu'un ou des événements fortement imprégnés d'émotions vous ont marqués intérieurement. Ainsi, « Pardonner » n'est pas une action mentale. C'est à dire que ce n'est pas une action réalisable aussi aisément que  « se déplacer », « saisir », « parler ». Si tel était le cas, alors toute personne serait instantanément capable de le faire volontairement. Essayer de changer les événements passés est impossible. Les personnes conscientes d'elles-mêmes et capables de travailler efficacement sur elles, grâce à nos formations par exemple, peuvent changer l'impact des événements passés en libérant les émotions qui leurs sont attachées. Néanmoins, pour la plupart des gens, subissant les émotions qui s'expriment en eux comme un fardeau, rejetant la faute sur l'autre comme bourreau, une spirale infernale se met en marche, les empoisonnant de l'intérieur de la prison qu'ils ont elles même construite. Mais alors, comment faire pour pardonner  ? Il existe une astuce, simple, accessible et efficace, qui réside dans un changement de perspective : Ne voyez plus le fait de pardonner comme une action, mais comme un état. Ne pensez plus « je te pardonne » mais, « je t'ai pardonné ». En pensant ainsi vous ouvrez les portes à la Voie du Pardon. Ainsi, « Pardonner » n'est plus une action complexe dont la réalisation est obscure et « Avoir pardonné » devient la simple conséquence d'un travail réalisé sur vous-même. Grâce à cette nouvelle perspective, pour pardonner à l'autre, je dois me tourner vers moi-même et non plus tenter de changer le passé ou l'autre. La théorie c'est bien mais ensuite, que dois-je faire pour arriver à pardonner ? Si vous comprenez sincèrement ce nouveau point de vue, l'avez accepté, et êtes décidé à vous transformer intérieurement pour enfin pouvoir vraiment dire « J'ai pardonné », vous êtes prêts. La méthode permettant de pardonner : Je vais maintenant vous donner une technique applicable par toute personne de bonne volonté. Suivez à la lettre les instructions qui vont suivre. Si vous en ressentez le besoin, vous pouvez écrire, mais ce n'est pas obligatoire. Si des pensées viennent, ramenez simplement votre attention au contact entre les pieds et le sol et reprenez l'étape au début. Installez vous, assis sur une chaise, le dos droit, les pieds bien à plat sur le sol. Les yeux ouverts ou fermés : Prenez le temps de bien ressentir le contact de vos plantes de pieds sur le sol. Faites cela pendant au moins 1 minute. Si des pensées viennent, revenez simplement dans votre attention au contact entre les pieds et le sol. Les yeux ouverts ou fermés : Prenez ensuite le temps de bien ressentir vos fesses sur la chaise tout en conservant la sensation des pieds sur le sol. Cette étape doit durer au moins une minute. Maintenant, remémorez vous l’événement qui a généré le besoin de pardonner. Prenez votre temps. Demandez vous : « Quelles sont les émotions ressenties qui ont généré le besoin de pardonner ? » Lorsque vous avez la réponse, portez à nouveau toute votre attention et intention sur la sensation des pieds sur le sol et des fesses sur la chaise pendant 15-20 secondes. Demandez vous ensuite : « Pourquoi est-ce que dans cette situation je ressens ces émotions ? » Lorsque vous avez la réponse, portez à nouveau toute votre attention et intention sur la sensation des pieds sur le sol et des fesses sur la chaise pendant 15-20 secondes. Demandez vous ensuite : « Dans le passé, combien de fois ce genre de situation s'est présenté ? » Lorsque vous avez la réponse, portez à nouveau toute votre attention et intention sur la sensation des pieds sur le sol et des fesses sur la chaise pendant 15-20 secondes. Demandez vous ensuite : « Quel(s) besoin, quel(s) trait(s) de caractère chez moi, fait que ces situations ont généré chez moi des émotions fortes? » Lorsque vous avez la réponse, portez à nouveau toute votre attention et intention sur la sensation des pieds sur le sol et des fesses sur la chaise pendant 15-20 secondes. Demandez vous enfin : « Qu'est ce que cela m'enseigne sur moi ? » Lorsque vous avez la réponse, ouvrez les yeux s'ils sont fermés et portez à nouveau toute votre attention et intention sur la sensation des pieds sur le sol et des fesses sur la chaise pendant 15-20 secondes. Dites à haute voix « Grâce à cela, j'ai appris à mieux me comprendre. Je suis maintenant plus conscient(e) de moi-même. » Une dernière fois, les yeux ouverts, portez toute votre attention et intention sur la sensation des pieds sur le sol et des fesses sur la chaise pendant au moins une minute. Vous pouvez effectuer cette technique quotidiennement dans le même but. Si vous êtes peu habitués à travailler sur vous, il est possible que plusieurs fois soient nécessaires pour que les transformations engendrées par cette technique finissent de s'opérer. Le travail sur soi demande un réel investissement mais le résultat vaut l'effort. Et souvenez vous : « J'ai pardonné » est conjugué au passé composé de transformations intérieures. » Si vous désirez aller plus loin dans le travail sur vous-même et l’amélioration de votre vie quotidienne, notre formation “Autohypnose et hygiène de vie avec l’hypnose” est faite pour vous. Thomas Oudinot, formateur principal de l'Institut de formation aux Arts hypnotiques (IFAH)

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